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Les Sanisettes

Les Vespasiennes ont été remplacées, à partir des années 1980, par les Sanisettes Decaux, du nom de l’entreprise d’affichage, de panneaux publicitaires et d’abribus.

L’établissement des sanisettes payantes de Decaux a apporté plusieurs améliorations. Elles ont permis aux femmes de pouvoir accéder à ce type d’équipements. Les progrès en matière de nettoyage et de désinfection systématiques sont remarquables.

 

Individuelles, les places limitent la promiscuité. Mais elles n’étaient pas suffisamment fréquentées, pour cause d’absence de monnaie pour régler le droit d’entrée (jusqu’en 2006), de trop grande visibilité de leur accès ou de claustrophobie des usagers. Si les femmes et les personnes âgées sont celles qui les fréquentent le plus, les hommes préfèrent faire des économies de moyens et de temps en maculant les trottoirs, les recoins d’immeubles, les abribus, les distributeurs bancaires...

Mais si l’hygiène y est indubitablement incomparable par rapport aux vespasiennes traditionnelles, cela décourage encore les utilisateurs potentiels.

En 1980, le Conseil de Paris vote la fin de la gratuité des toilettes publiques. En 1991, la mairie et la société Decaux signent un contrat de concession sur les Sanisettes (marque déposée en 1980). De la sorte, tous les Parisiens et tous les visiteurs de Paris peuvent maintenant gracieusement accéder aux 420 sanisettes. On note un triplement de la fréquentation en 2006 par rapport à 2005 (quand étaient déjà comptabilisés 2,45 millions de passages.

(Des sondages barométriques sur la propreté à Paris avaient révélé (en 2002, 2003 et 2004) que 80 % des personnes interrogées se déclaraient favorables à la gratuité des toilettes publiques.

 

PARIS (AFP) du 05/2005- Les "sanisettes", toilettes publiques des rues de Paris aujourd'hui presque toutes payantes, vont devenir gratuites: la mairie lance un marché pour une nouvelle génération de ces équipements, accessibles sans droit d'entrée, a-t-on appris jeudi à l'Hôtel de Ville.


Une délibération en ce sens, pour concevoir de nouvelles machines, sera soumise lundi aux élus du Conseil de Paris.
"Nous voulons répondre à l'incivisme croissant que l'on constate dans les rues", relève Yves Contassot, adjoint à l'Environnement. "Paris va aussi s'aligner sur les autres grandes villes qui ont depuis longtemps une politique de gratuité. Enfin, nous voulons aussi une meilleure intégration dans le paysage".

Il s'agit d'un appel d'offre européen pour une nouvelle gamme de toilettes publiques à nettoyage automatique, à l'esthétique renouvelée, à accès libre, utilisables par les handicapés.

Il y a aujourd'hui 420 sanisettes Decaux utilisables moyennant 0,40 centimes.
12 ont été rendues publiques il y a deux ans notamment à proximité des lieux de distribution de nourriture ou d'hébergement pour démunis.
Elles s'ajoutent à 24 "lavatories" du métro, rendus gratuites en janvier et aux 110 toilettes installées dans les parcs et jardins, gratuites depuis fin 2004.Les premières toilettes nouveau style devraient apparaître à Paris en 2006. Le remplacement se fera progressivement: d'abord une moitié des 420, puis les autres au fur et à mesure de l'expiration des marchés avec la société Decaux, certains courant jusqu'en 2014.
La firme est aujourd'hui rémunérée à la fois par les droits d'entrée et surtout par une redevance annuelle versée par la ville (6 millions d'euros, selon la mairie). Le futur prestataire de service recevra uniquement une redevance d'entretien.

    

 

 



 


  

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